Comment devenir une super puissance fourbe et farceuse

Publié le par ecomut

c'est même difficile de réaliser ce qui arrive, qu'arrive-t-il réellement ?

Snowden, un employé du privé qui travaille pour l'état décolle avec une quantité de documents inconnue qui tient dans deux disques durs de portables et une clé USB, part pour Hong Kong afin d'exposer le système de surveillance d'après 911 en distribue une partie au Guardian et au Washington Post.

La réponse est sans précédent, on parle de chasse à l'homme internationale, faite par une presse de courtisans à la solde, non d'Interpol ou des Nations-Unies mais bien par la seule super puissance de la planète, celle-là même que « le siffleur », enfin celui qui « pousse de l'air dans un sifflet » s'applique à dénoncer.

 

Et ce ne sont que les apéritifs, ajoutons un autre facteur, le jeune homme en question ne publie que les informations qu'il juge nécessaire pour réveiller la conscience américaine sans ceux qui pourrait cause des désagréments d'autre part. Il connaît pourtant quelles peuvent être les réactions de son gouvernement, Tous les fichiers qu'il possède sont encryptés et cacher là ou les officiels ne peuvent les atteindre, donc il contrôle leur accès. Il n'est pas difficile de penser que si les services l'interceptent, ces documents auraient spontanément tendance à montrer plus facilement leur tête. En sachant cela, l'administration Obama et les représentants de notre monde secret se mettent à courir après un homme immédiatement médiatisé planétairement d'une manière jamais vue auparavant. Ce n'est pas cette éventualité qui les retient mais bien les éventuels ressentiments créés par la révélation de leur comportement à l'égard de leurs alliés et d'autres gouvernements étrangers, auraient-ils fait marche arrière ?

 

Comme résultat on a droit à un spectacle global et à un débat mondial à propos des pratiques d'espionnage de l'Amérique et de ses alliés, durant toutes ces semaines, Washington s'est montré déterminé, implacable et prêt à la vengeance. Les américains ont menacé de tordre le bras à des puissances grandes et petites en insistant sur le fait que l'employé Snowden ne sera plus jamais en sécurité sur cette planète pour le restant de ses jours et à cette heure, phénomène extrêmement visible, la plus grande puissance mondiale se voit incapable de lui mettre la main dessus, rate le bonhomme et fait face à la défaite globale de sa bataille pour gagner l'opinion publique à sa cause.

 

Alors qu'au vingtième siècle, le jeu des transfuges et des dissidents se soldaient la plupart du temps par une solution dans un sens ou dans un autre. Un sicle plus tard, ne voilà-t-il pas que l'autre superpuissance restante lui signifie un avis de non recevoir.

 

Après tout rien ne dit que s'il trouve l'asile dans un des trois pays d'Amérique latine qui le lui ont offert, l'administration Obama ne va pas envoyé une équipe de ses sbires pour le mettre à la merci de l'administration de son pays. Il a bien été montré que le système ne recule devant aucun moyen pour arriver à ses fins dans la poursuite de ses définitions en matière de « sécurité », torture, abus, enlèvements, « sites noirs », prisons, enlèvements de suspects dans les rues ( y compris des gens qui n'avaient rien avoir là dedans) de grandes ville tout comme dans les arrière-cours de la planète. En plus de la présentation des chambres de torture des amis et alliés y compris la surveillance de n'importe qui n'importe ou. C'est sans doute difficile pour Washington d'envoyer ses pandores à Moscou ou en Chine, mais partout ailleurs, ils n'hésiteraient pas.

 

En tout cas, Snowden a prouvé une chose, c'est qu 'en 2013, la planère Terre n'est pas grande assez pour protéger la version américaine de la « dissidence ». A la place, elle ressemble plutôt à une prison géante avec ses policiers, ses juges et ses matons implacables.

 

Dans le temps, les grandes puissances pouvaient encore lancer toutes sortes de menaces ou jouer à des jeux d'espions, à la stratégie de la destruction mutuellement assurée, aux asiles réciproques, afin ce que tout les papy- boomers se sont vus asséner pendant quarante ans tout en permettant à tous les roussins de la terre de s'engraisser, eux et leurs familles et commensaux aux dépends des précédents. En tout cas, la perspective de se brûler mutuellement la gueule les a retenu de faire preuve de trop d’enthousiasme.

L'ensemble, englouti par le temps, a du trouver du remplacement en créant le premier état policier global et à rechercher ce qui dans leurs bureaucraties labyrinthiques pourraient dire des vérités que tout le monde a le droit de connaître.

 

Dans l'administration Obama, c'est devenu légendaire, elle a embauché trois millions d'employés encouragés à n'importe quelle délation, pour traquer ceux qui pourraient révéler leur système en les livrant à des traitements vindicatifs et abusifs, en les jetant en prison et en se livrant à des expéditions dans les téléphones et les courriers de la presse et de ces personnes. Ils criminalisent des murmures tout en suggérant aux journalistes qu'il n'est pas très sain d'en parler. Assange et Manning en sont les exemples historiques les plus connus, Maintenant nous avons donc, Le « brave » Snowden est une nouveauté, ici les américains exploitent une stratégie innovante de chasse mondiale.

 

Le message indique clairement que personne n'est à l'abri si des secrets de la divine sont révélés. A cet égard, l'incident Morales, chef d'état régulièrement élu est le précédent d'un « enlèvement impérialiste »

Les services ont persuadé le bureau de crise que Snowden se trouvait dans l'avion de Morales, on l'a baladé dans quatre pays européens, la France , l'Espagne, le Portugal et l'Italie avec un arrêt pour faire le plein en Autriche, et pfuit pas de Snowden, belle démonstration de la prosternation des féaux européens. A Washington, pour la presse, l'incident n'a jamais existé. Ont-ils persuadé ces nations de laisser les services secrets inspecter l'avion, on ne le sait pas!

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